Agriculture, biodiversité, dégradation des terres et fragilité dans le G5 Sahel
Description du projet
Dans le cadre de la stratégie de la Banque visant à remédier à la fragilité et à renforcer la résilience, RDTS a été mandaté pour travailler avec des secteurs particulièrement liés à la fragilité. Afin de développer la sensibilisation et de fournir une assistance technique sur la manière de garantir que les spécialistes sectoriels et les collègues de la Banque dans certains pays/ministères soient conscients de la fragilité et soient formés à la manière de garantir une programmation sensible à la fragilité, RDTS a cherché à approfondir les connaissances sur l'impact de la fragilité sur certains secteurs et a développé des produits de connaissance accompagnés de formations sur la manière de travailler de manière sensible à la fragilité.
L'orientation spécifique de l'étude était justifiée par les faits suivants : (i) les pays du G5 étaient fortement touchés par la fragilité, (ii) le secteur agricole des pays du G5 était touché par la fragilité et avait un impact sur la fragilité, (iii) la Banque africaine de développement dirigeait le groupe de travail de l'Alliance pour le Sahel sur l'agriculture et le développement rural, (iv) la BAD possédait un important portefeuille agricole dans les pays du G5 Sahel, et (v) la BAD visait à développer une base de référence par rapport à laquelle les objectifs et les indicateurs du développement rural, de l'agriculture et de la sécurité alimentaire pourraient être dont l'efficacité a été évaluée dans les pays du G5. L'étude devait éclairer les opérations agricoles de la Banque dans les pays du G5 Sahel. En outre, l'étude serait utilisée pour diriger et influencer les travaux du groupe de travail de l'Alliance pour le Sahel dirigé par la BAD, informant ainsi l'ensemble de la communauté du développement et les gouvernements du continent africain, et en particulier des pays du G5 Sahel.
Services fournis
• Une étude spécifique à l'Afrique a été menée sur l'impact de l'agriculture, de la dégradation des terres, de l'accès à l'eau et de la sécheresse sur la fragilité et la résilience en Afrique, et vice versa.
• Une étude sectorielle a été menée sur l'impact des politiques agricoles des gouvernements africains et de leur mise en œuvre sur cette thématique dans les pays du G5.
• Une étude a été menée sur la manière dont la BAD aborde actuellement cette thématique par le biais de sa stratégie agricole.
• Des recommandations politiques ont été formulées du point de vue de la fragilité.
• Une base de connaissances et d'informations a été développée par rapport à laquelle les progrès et l'efficacité du sous-secteur du développement rural, de l'agriculture et de la sécurité alimentaire ont été suivis et évalués par rapport aux objectifs et indicateurs sélectionnés dans les pays du G5 (voir annexe 1). Cela impliquait (i) la mise en place d'une méthodologie fondée sur des preuves et d'un système de collecte de données efficace et de formulaires de reporting pour saisir des informations sur les indicateurs, (ii) l'utilisation de la méthodologie ci-dessus pour identifier les informations qualitatives et quantitatives, la conception d'enquêtes socio-économiques de référence et la collecte d'informations de base pertinentes pour le suivi de ces indicateurs, et (iii) l'identification de sources de vérification. L'enquête a utilisé autant que possible les sources de données existantes.
• Du matériel de formation a été élaboré à l'intention des spécialistes du secteur agricole afin de s'assurer que leur conception et leur mise en œuvre de stratégies et de projets agricoles tiennent compte de la fragilité.